L'épopée des Shelby, a été pour moi une montagne russe émotionnelle, mêlant des moments de splendeur à quelques réserves bien ancrée
Les visuels saisissants et la réalisation méticuleuse sont eux aussi intact. Les ruelles de Birmingham prennent vie avec une beauté ténébreuse, chaque cadre soigneusement conçu. Les couleurs vibrantes ajoutent une dimension visuelle qui maintient la série à un niveau esthétique époustouflant.
Pourtant, là où le bât blesse, c'est dans le choix d'accorder une place prépondérante à l'intrigue politique. Les activités illégales des Peaky Blinders, qui ont alimenté le moteur de la série depuis ses débuts, semblent reléguées au second plan. Le rythme, déjà lent par nature, est parfois étiré au point de susciter l'impatience.
La conclusion, censée être épique, laisse un goût d'inachevé. Des événements sont laissés en suspens, et l'on ne peut s'empêcher de se demander si une porte a été laissée ouverte délibérément. En voulant peut-être laisser place à une suite ou au film dérivé, la saison semble hésiter sur la manière de clore définitivement le chapitre des Shelby.
En fin de compte, la saison 6 de Peaky Blinders m'a laissé avec un mélange complexe d'admiration pour les performances exceptionnelles et de questionnements sur la direction narrative. C'est un adieu nuancé à une série qui a marqué l'histoire télévisuelle, avec la conviction que même si la saison ne répond pas à toutes les attentes, l'héritage des Shelby restera gravé à jamais dans mon cœur et dans les mémoires.
On m'a beaucoup vendu cette série et je serais curieuse de la découvrir à l'occasion :)
RépondreSupprimerComme toi, j'ai trouvé dommage que le héros se lance en politique. J'ai abandonné cette série à ce momen-là.
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